Lorsqu’on se lance dans l’immobilier et qu’on n’a pas un capital de départ très important ni des revenus mirobolants, il peut être très tentant de se tourner vers la vente en viager. Si celle-ci comporte le “risque Jeanne Calment”, c’est-à-dire de payer finalement bien plus cher une maison que son prix de base à cause de la longévité de la personne qui y réside, ce type de cas est tout de même assez rare. Mais tant qu’à choisir, vaut-il mieux un viager libre ou occupé en 2022 ?
Le viager libre : intéressant si vos revenus sont faibles
On commence par la forme de viager la plus rare en France qui est proposée par certaines entreprises spécialisées comme Néo Viager. Le principe est simple : vous payez un bouquet et une rente viagère au vendeur jusqu’à la fin de ses jours, mais vous pouvez en contrepartie résider dans le bien immobilier qui est libre de tout occupant. Il y a même la possibilité de le louer afin de payer notre rente viagère mensuelle grâce au loyer versé par votre locataire. Attractif, non ?
Toutefois, si on réfléchit bien, les différences avec une acquisition classique sont assez faibles. Il faut de plus pouvoir payer le bouquet au départ qui peut être conséquent. Il possède néanmoins un avantage sur l’acquisition classique : vous n’êtes pas obligé d’effectuer un emprunt auprès d’une banque difficile à obtenir en cas de revenus faibles ou irréguliers.
Le viager occupé : un pari qui peut vraiment valoir le coup
Avec une vente en viager occupé, le vendeur garde un droit d’usage et d’habitation sur le bien immobilier jusqu’à ce qu’il décède ou qu’il renonce à son bien. L’acheteur est alors considéré comme un “nu-propriétaire” qui ne pourra pas jouir de son bien tout de suite. Néanmoins, cette forme reste intéressante sur le long terme, car il y a une décote qui s’applique. D’autre part, vous n’aurez pas en principe à payer de taxe d’habitation et d’autres frais pour des réparations mineures, seuls les gros travaux et la taxe foncière seront à votre charge.